Revolution | Originum
Par : llbartabacll
Genre : Science-Fiction , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 4
Publié le 28/02/15 à 13:07:22 par llbartabacll
#3 : Et la bannière étoilée dans notre triomphe brûlera
314 ème Cycle – An 434
"[…] Cela va bien au-delà de mes compétences ! Le sujet est instable et imprévisible. L’envoyer sur le champ de bataille dans cet état est tout simplement impensable ! La puce de contrôle ne fonctionne pas, le mettre dans les rangs pour combattre ne ferait rien d’autre que d’avoir un nouvel ennemi !
- Vous avez besoin de combien ?
- Ce n’est pas une question d’argent, il n’y a aucune autre solution. Je refuse d’envoyer combattre un potentiel ennemi !
- Vous voulez désobéir aux ordres ? rétorqua-elle en sortant son arme.
- Je cherche simplement à faire ce qui est bon pour l’organisation alors oui je désobéi aux ordres si ça peut nous éviter un problème.
- Je vois, dit-elle en souriant avant de tirer une balle qui effleura la chevelure du scientifique. Ecoutez-moi bien, ne jouez pas à ce petit jeu parce que la prochaine fois ce n’est pas à côté que je viserai. Compris ? "
Le scientifique lui cracha au visage en l’insultant de tous les noms. Elle s’essuya d’un coup de main sec tout en rigolant. Elle se retenu de l’abattre avant de finalement partir de la pièce.
Plus tard ce même Cycle
/*Reprogrammation en cours*/
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Sécurité : *******
… *Force du signal : désactivé*
Je me réveillai sur une table d’opération, attaché aux poignets et aux chevilles. Je me débattis quelques instants avant que les sangles se détachent automatiquement. Je tombai à genou sur le sol, un énorme mal de tête me rongeait le cerveau. Je secouai à plusieurs reprises ma tête lorsque je vis une lumière se dessiner sur le sol, elle semblait m’indiquer un chemin. Titubant dans les couloirs, je suivis ce supposé chemin en essayant de tenir debout tant bien que mal. Le bâtiment semblait désert, il ne restait plus que le personnel. Les portes s’ouvraient et se fermaient aussitôt sur ma route. Quelqu’un semblait m’aider à quitter cet endroit. J’augmentai ma cadence de marche tout en continuant à suivre la lumière. Je me fis remarquer par l’un des nombreux scientifiques qui, directement, se mit à courir vers moi. Une porte se ferma brusquement au dernier moment, l’empêchant de m’atteindre.
L’alarme se mit rapidement à sonner dans le bâtiment. Je me précipitai rapidement vers le bout de la lumière, donnant accès à une capsule de lancement qui s’ouvrit devant moi. Je me glissai dans l’espace confiné et refermai la porte derrière moi. Un décompte de dix secondes se lança alors que le personnel arrivait dans la salle. Un des scientifiques bouscula tout le monde et s’agrippa à la porte, je le reconnus immédiatement. Je l’empêchai d’ouvrir la porte quand la capsule se détacha de son attache.
Tombant tout droit du ciel, j’aperçus au loin l’Empire State Building, arborant ses plus belles lumières sur son antenne d’une soixantaine de mètres de haut. La capsule se posa violemment sur le sol Américain. Je mis le pied à terre quand la capsule ouvrit un de ses compartiments, me laissant mettre les mains sur un fusil d’assaut. Au premier coup d’œil, l’arme était plus sophistiquée que celles que nous possédions. Je m’essayai au tir en visant contre un mur, l’impact fissura ce dernier alors qu’aucune balle ne sortit du canon. J’accrochai l’arme à mon dos et me mis en route.
Je déambulai dans les rues où il ne restait plus que les corps sans vie des habitants. Les voitures brûlaient et le sang coulait lentement vers les bouches d’égout… Les cris stridents résonnaient dans ma tête… Le chaos régnait dans New York… Je recherchai en vain des signes de vie lorsqu’un violent signal électrique passa dans mon cerveau. Je tombai aussitôt à genou en hurlant de douleur, des flash-backs arrivant au même moment. Je frappai instinctivement contre le sol pour résister à la douleur qui me broyait le crâne. Pendant ce temps, une escouade de soldats débarqua sur la zone, ils avaient probablement entendu mes hurlements. Sans hésiter, ils se mirent à tirer. Brutalement, quelque chose se passa dans mon cerveau, comme si tout avait explosé à l’intérieur. Je me sentais enfin libre dans mes mouvements. Les rafales de balles ricochèrent sur mon armure. Immédiatement, je me jetai sur le premier soldat et le frappai dans l’abdomen. Le coup le projeta plusieurs mètres en arrière pendant que je m’occupai déjà du reste de l’escouade. En un éclair, je mis chaque membre de l’escadron à terre en évitant de les tuer par les coups puissants et brutaux.
Ceci fait, je pris quelques secondes pour me reposer. Je réalisai que je me souvenais dorénavant de tout. L’attaque en Afghanistan… La mort du Président… Cette organisation… Genesis… Tout était enfin clair. J’arrachai l’un des appareils à l’avant-bras d’un soldat et rentrai en communication avec les responsables de l’opération.
"Ici le Soldat Kandless, passez-moi immédiatement l’un des Généraux !
- Vous lui parler en ce moment, Soldat ! Je suis le Général McLingan !
- Ecoutez-moi attentivement, vous ne pouvez rien faire contre eux. Vos armes ne sont pas assez puissantes ! J’étais là durant l’attaque en Afghanistan. Je sais qui ils sont, j’ai été avec eux !
- Vous avez été avec eux ?! Cette communication n’a pas lieu d’être !
- Attendez ! Je cherche à vous aider ! Je ne suis pas un ennemi !
- Coupé cette transmission, ils ont accès à notre réseau !
- Vous ne faîtes qu’envoyer des hommes à l’abattoir, Général ! "
Le Général coupa net à la discussion. Je pris l’appareil avec moi et me dirigeai là où les tirs se faisaient le plus présent, non loin de Central Park. A peine arrivé, il n’y avait plus rien à faire, les corps mutilés de soldats Américains gisaient dans leur propre sang. Quelques minutes avaient suffi pour faire de cet endroit un cimetière à ciel ouvert. Tombant d’un des nombreux buildings, un ennemi s’écrasa quelques mètres devant moi, suivi de près par d’autres. Je n’eus le temps de bouger mon bras pour attraper mon arme, qu’un tir me toucha droit sur le torse. Je sentis mon cœur subitement s’arrêter alors que je tombai dos au sol. L’un des ennemis s’avança pour m’achever pendant que mon corps semblait complètement paralysé. J’essayai de toutes mes forces de faire bouger mes membres. Arme pointée à quelques centimètres de mon visage, je déviai au dernier moment le tir d’un coup de main sur le canon. Je me relevai en attrapant mon arme de la main gauche pendant que je tenais l’ennemi autour de mon bras droit. J’utilisai mon otage comme bouclier tout en reculant pour m’abriter dans une ruelle. C’est au même moment que des soldats Américains arrivèrent, occupant les ennemis. L’otage ne posait plus problème, les tirs qu’il avait reçus avaient fini de l’achever.
J’ouvris mon casque pour cracher le sang que j’avais dans la bouche pendant que les tirs fusaient entre les ennemis et les soldats. C’est à peine si je sentais mon torse après ce tir. L’armure, bien qu’invulnérable contre des tirs basiques, n’était pas conçu pour résister à de telles armes. J’ouvris l’armure pour apercevoir que le point d’impact avait ravagé une partie de mon torse. La peau brûlée, jusqu’à en voir la chair à vif, semblait se régénérer. L’armure avait certainement la capacité de soigner les blessures mineures.
"Un groupement d’une dizaine d’ennemis se dirige droit vers Fulton Street ! L’endroit visé semble être le One World Trade Center ! Demande de renforts immédiats ! " émit une voix dans l’appareil. Je refermai armure et casque et me remis en route vers le building. Sa hauteur de plus de cinq-cents mètres me permettait de le distinguer des autres bâtiments. J’arrivai sans difficulté au pied du building où je pus apercevoir le groupement, mené par Ève, entrer à l’intérieur. Il était trop dangereux de tenter une approche directe par l’entrée principale. Je décidai, à ma manière, de faire mon entrée dans le building haut de cent quatre étages. Je me rendis sur le toit du bâtiment l’avoisinant, le Seven World Trade Center. Ses cinquante-deux étages ne me permettaient certes pas d’arriver directement au sommet du One World Trade Center mais au moins de faire une arrivée fracassante dans celui-ci. Une rue séparait les deux bâtiments mais les capacités de mon armure pouvaient, en plus de son blindage, augmenter la hauteur ainsi que la longueur de mes sauts. Je pris mon élan d’un bout à l’autre du toit et m’élançai dans le vide.
J’atterris dans le building au niveau du vingt-cinquième étage à peu près, au beau milieu de personnes s’étant réfugiées ici. Apeurées derrière leur bureau, aucunes n’osèrent lever leur tête pour voir ce qu’il se passait. Ne voulant pas empirer la situation, je me dirigeai directement vers l’ascenseur le plus proche. A son arrivée, les portes s’ouvrirent, me mettant face à face avec un ennemi. Il n’eut le temps de réagir qu’un coup de pied le frappa. La force du coup lui fit traverser le mur de l’ascenseur, je pris sa place dans la cabine. L’ascenseur gravissait rapidement les étages quand il reçut un choc au plafond, l’arrêtant net. Je m’empressai d’ouvrir les portes et de sortir in extremis de l’appareil qui chuta aussitôt après. C’est alors qu’un ennemi, sortant de la cage d’ascenseur, me frappa les deux pieds en avant sur le visage. Il se jeta sur moi, lame ancrée sur son avant-bras. Cette dernière se rapprochait peu à peu de ma tête quand un tir le toucha. Il détourna son attention l’espace d’un instant. J’empoignai fermement son bras et retournai sa lame contre lui, lui enfonçant profondément dans la gorge. Le tireur, les mains encore tremblotantes, me regarda longuement tout en continuant de me garder en joue. Je ne m’attardai guère et entrai dans la cage d’ascenseur. Mes bons en hauteur me permirent de rejoindre rapidement le dernier étage étonnement non gardé. Je grimpai sur le toit pour apercevoir Ève, seule.
"Tu as enfin réussi à te libérer de notre emprise… ? Je vois… Cela te fait quoi d’être supérieur aux humains ?
- Je ne suis pas supérieur, personne ne l’est.
- Tu sais pourtant que c’est faux… Toujours à faire preuve d’humanité envers les autres…
- C’est ce qui fait notre force depuis toujours et même vous, ne pourrez rien faire contre ça.
- Il est pourtant déjà trop tard, votre sort est dorénavant entre nos mains. Depuis des décennies vous pensez être au sommet de l’évolution. Il est grand temps de vous montrer que dans l’ombre est né ce qui vous dominera. "
Un bruit assourdissant explosa dans le ciel suivi de l’arrivée d’une dizaine, voire une centaine, de vaisseaux au-dessus de New York. Leur taille était tellement imposante que la ville fût plongée dans l’ombre. J’accourus sur Ève pour l’attraper mais elle disparut instantanément. A la limite du rebord où je manquais de tomber, j’aperçus un hélicoptère monter à mon niveau. Je reculai lentement pour lui montrer que je ne cherchai pas d’ennuis quand il tira un missile. L’explosion effondra une partie du toit, me faisant tomber sur l’une des façades du building. Je ralentis ma chute en m’agrippant au mur sur une centaine de mètres. Plusieurs hélicoptères arrivèrent proche du building dont certains n’hésitèrent pas à tirer. Un des appareils se rapprocha un peu trop de ma position, j’en profitai pour lui sauter dessus. Le pilote, en panique, perdit le contrôle de l’appareil et se crasha dans le building.
Je sortis l’occupant de l’appareil en proie aux flammes pendant que des soldats arrivèrent sur le lieu du crash. Je levai les mains et me rendis, les combattre ne ferait qu’empirer la situation. Je savais que je devais convaincre les hauts-placés de la Défense Nationale de me laisser les aider et pour cela je devais les rencontrer personnellement.
314 ème Cycle – An 434
"[…] Cela va bien au-delà de mes compétences ! Le sujet est instable et imprévisible. L’envoyer sur le champ de bataille dans cet état est tout simplement impensable ! La puce de contrôle ne fonctionne pas, le mettre dans les rangs pour combattre ne ferait rien d’autre que d’avoir un nouvel ennemi !
- Vous avez besoin de combien ?
- Ce n’est pas une question d’argent, il n’y a aucune autre solution. Je refuse d’envoyer combattre un potentiel ennemi !
- Vous voulez désobéir aux ordres ? rétorqua-elle en sortant son arme.
- Je cherche simplement à faire ce qui est bon pour l’organisation alors oui je désobéi aux ordres si ça peut nous éviter un problème.
- Je vois, dit-elle en souriant avant de tirer une balle qui effleura la chevelure du scientifique. Ecoutez-moi bien, ne jouez pas à ce petit jeu parce que la prochaine fois ce n’est pas à côté que je viserai. Compris ? "
Le scientifique lui cracha au visage en l’insultant de tous les noms. Elle s’essuya d’un coup de main sec tout en rigolant. Elle se retenu de l’abattre avant de finalement partir de la pièce.
Plus tard ce même Cycle
/*Reprogrammation en cours*/
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… *Force du signal : désactivé*
Je me réveillai sur une table d’opération, attaché aux poignets et aux chevilles. Je me débattis quelques instants avant que les sangles se détachent automatiquement. Je tombai à genou sur le sol, un énorme mal de tête me rongeait le cerveau. Je secouai à plusieurs reprises ma tête lorsque je vis une lumière se dessiner sur le sol, elle semblait m’indiquer un chemin. Titubant dans les couloirs, je suivis ce supposé chemin en essayant de tenir debout tant bien que mal. Le bâtiment semblait désert, il ne restait plus que le personnel. Les portes s’ouvraient et se fermaient aussitôt sur ma route. Quelqu’un semblait m’aider à quitter cet endroit. J’augmentai ma cadence de marche tout en continuant à suivre la lumière. Je me fis remarquer par l’un des nombreux scientifiques qui, directement, se mit à courir vers moi. Une porte se ferma brusquement au dernier moment, l’empêchant de m’atteindre.
L’alarme se mit rapidement à sonner dans le bâtiment. Je me précipitai rapidement vers le bout de la lumière, donnant accès à une capsule de lancement qui s’ouvrit devant moi. Je me glissai dans l’espace confiné et refermai la porte derrière moi. Un décompte de dix secondes se lança alors que le personnel arrivait dans la salle. Un des scientifiques bouscula tout le monde et s’agrippa à la porte, je le reconnus immédiatement. Je l’empêchai d’ouvrir la porte quand la capsule se détacha de son attache.
Tombant tout droit du ciel, j’aperçus au loin l’Empire State Building, arborant ses plus belles lumières sur son antenne d’une soixantaine de mètres de haut. La capsule se posa violemment sur le sol Américain. Je mis le pied à terre quand la capsule ouvrit un de ses compartiments, me laissant mettre les mains sur un fusil d’assaut. Au premier coup d’œil, l’arme était plus sophistiquée que celles que nous possédions. Je m’essayai au tir en visant contre un mur, l’impact fissura ce dernier alors qu’aucune balle ne sortit du canon. J’accrochai l’arme à mon dos et me mis en route.
Je déambulai dans les rues où il ne restait plus que les corps sans vie des habitants. Les voitures brûlaient et le sang coulait lentement vers les bouches d’égout… Les cris stridents résonnaient dans ma tête… Le chaos régnait dans New York… Je recherchai en vain des signes de vie lorsqu’un violent signal électrique passa dans mon cerveau. Je tombai aussitôt à genou en hurlant de douleur, des flash-backs arrivant au même moment. Je frappai instinctivement contre le sol pour résister à la douleur qui me broyait le crâne. Pendant ce temps, une escouade de soldats débarqua sur la zone, ils avaient probablement entendu mes hurlements. Sans hésiter, ils se mirent à tirer. Brutalement, quelque chose se passa dans mon cerveau, comme si tout avait explosé à l’intérieur. Je me sentais enfin libre dans mes mouvements. Les rafales de balles ricochèrent sur mon armure. Immédiatement, je me jetai sur le premier soldat et le frappai dans l’abdomen. Le coup le projeta plusieurs mètres en arrière pendant que je m’occupai déjà du reste de l’escouade. En un éclair, je mis chaque membre de l’escadron à terre en évitant de les tuer par les coups puissants et brutaux.
Ceci fait, je pris quelques secondes pour me reposer. Je réalisai que je me souvenais dorénavant de tout. L’attaque en Afghanistan… La mort du Président… Cette organisation… Genesis… Tout était enfin clair. J’arrachai l’un des appareils à l’avant-bras d’un soldat et rentrai en communication avec les responsables de l’opération.
"Ici le Soldat Kandless, passez-moi immédiatement l’un des Généraux !
- Vous lui parler en ce moment, Soldat ! Je suis le Général McLingan !
- Ecoutez-moi attentivement, vous ne pouvez rien faire contre eux. Vos armes ne sont pas assez puissantes ! J’étais là durant l’attaque en Afghanistan. Je sais qui ils sont, j’ai été avec eux !
- Vous avez été avec eux ?! Cette communication n’a pas lieu d’être !
- Attendez ! Je cherche à vous aider ! Je ne suis pas un ennemi !
- Coupé cette transmission, ils ont accès à notre réseau !
- Vous ne faîtes qu’envoyer des hommes à l’abattoir, Général ! "
Le Général coupa net à la discussion. Je pris l’appareil avec moi et me dirigeai là où les tirs se faisaient le plus présent, non loin de Central Park. A peine arrivé, il n’y avait plus rien à faire, les corps mutilés de soldats Américains gisaient dans leur propre sang. Quelques minutes avaient suffi pour faire de cet endroit un cimetière à ciel ouvert. Tombant d’un des nombreux buildings, un ennemi s’écrasa quelques mètres devant moi, suivi de près par d’autres. Je n’eus le temps de bouger mon bras pour attraper mon arme, qu’un tir me toucha droit sur le torse. Je sentis mon cœur subitement s’arrêter alors que je tombai dos au sol. L’un des ennemis s’avança pour m’achever pendant que mon corps semblait complètement paralysé. J’essayai de toutes mes forces de faire bouger mes membres. Arme pointée à quelques centimètres de mon visage, je déviai au dernier moment le tir d’un coup de main sur le canon. Je me relevai en attrapant mon arme de la main gauche pendant que je tenais l’ennemi autour de mon bras droit. J’utilisai mon otage comme bouclier tout en reculant pour m’abriter dans une ruelle. C’est au même moment que des soldats Américains arrivèrent, occupant les ennemis. L’otage ne posait plus problème, les tirs qu’il avait reçus avaient fini de l’achever.
J’ouvris mon casque pour cracher le sang que j’avais dans la bouche pendant que les tirs fusaient entre les ennemis et les soldats. C’est à peine si je sentais mon torse après ce tir. L’armure, bien qu’invulnérable contre des tirs basiques, n’était pas conçu pour résister à de telles armes. J’ouvris l’armure pour apercevoir que le point d’impact avait ravagé une partie de mon torse. La peau brûlée, jusqu’à en voir la chair à vif, semblait se régénérer. L’armure avait certainement la capacité de soigner les blessures mineures.
"Un groupement d’une dizaine d’ennemis se dirige droit vers Fulton Street ! L’endroit visé semble être le One World Trade Center ! Demande de renforts immédiats ! " émit une voix dans l’appareil. Je refermai armure et casque et me remis en route vers le building. Sa hauteur de plus de cinq-cents mètres me permettait de le distinguer des autres bâtiments. J’arrivai sans difficulté au pied du building où je pus apercevoir le groupement, mené par Ève, entrer à l’intérieur. Il était trop dangereux de tenter une approche directe par l’entrée principale. Je décidai, à ma manière, de faire mon entrée dans le building haut de cent quatre étages. Je me rendis sur le toit du bâtiment l’avoisinant, le Seven World Trade Center. Ses cinquante-deux étages ne me permettaient certes pas d’arriver directement au sommet du One World Trade Center mais au moins de faire une arrivée fracassante dans celui-ci. Une rue séparait les deux bâtiments mais les capacités de mon armure pouvaient, en plus de son blindage, augmenter la hauteur ainsi que la longueur de mes sauts. Je pris mon élan d’un bout à l’autre du toit et m’élançai dans le vide.
J’atterris dans le building au niveau du vingt-cinquième étage à peu près, au beau milieu de personnes s’étant réfugiées ici. Apeurées derrière leur bureau, aucunes n’osèrent lever leur tête pour voir ce qu’il se passait. Ne voulant pas empirer la situation, je me dirigeai directement vers l’ascenseur le plus proche. A son arrivée, les portes s’ouvrirent, me mettant face à face avec un ennemi. Il n’eut le temps de réagir qu’un coup de pied le frappa. La force du coup lui fit traverser le mur de l’ascenseur, je pris sa place dans la cabine. L’ascenseur gravissait rapidement les étages quand il reçut un choc au plafond, l’arrêtant net. Je m’empressai d’ouvrir les portes et de sortir in extremis de l’appareil qui chuta aussitôt après. C’est alors qu’un ennemi, sortant de la cage d’ascenseur, me frappa les deux pieds en avant sur le visage. Il se jeta sur moi, lame ancrée sur son avant-bras. Cette dernière se rapprochait peu à peu de ma tête quand un tir le toucha. Il détourna son attention l’espace d’un instant. J’empoignai fermement son bras et retournai sa lame contre lui, lui enfonçant profondément dans la gorge. Le tireur, les mains encore tremblotantes, me regarda longuement tout en continuant de me garder en joue. Je ne m’attardai guère et entrai dans la cage d’ascenseur. Mes bons en hauteur me permirent de rejoindre rapidement le dernier étage étonnement non gardé. Je grimpai sur le toit pour apercevoir Ève, seule.
"Tu as enfin réussi à te libérer de notre emprise… ? Je vois… Cela te fait quoi d’être supérieur aux humains ?
- Je ne suis pas supérieur, personne ne l’est.
- Tu sais pourtant que c’est faux… Toujours à faire preuve d’humanité envers les autres…
- C’est ce qui fait notre force depuis toujours et même vous, ne pourrez rien faire contre ça.
- Il est pourtant déjà trop tard, votre sort est dorénavant entre nos mains. Depuis des décennies vous pensez être au sommet de l’évolution. Il est grand temps de vous montrer que dans l’ombre est né ce qui vous dominera. "
Un bruit assourdissant explosa dans le ciel suivi de l’arrivée d’une dizaine, voire une centaine, de vaisseaux au-dessus de New York. Leur taille était tellement imposante que la ville fût plongée dans l’ombre. J’accourus sur Ève pour l’attraper mais elle disparut instantanément. A la limite du rebord où je manquais de tomber, j’aperçus un hélicoptère monter à mon niveau. Je reculai lentement pour lui montrer que je ne cherchai pas d’ennuis quand il tira un missile. L’explosion effondra une partie du toit, me faisant tomber sur l’une des façades du building. Je ralentis ma chute en m’agrippant au mur sur une centaine de mètres. Plusieurs hélicoptères arrivèrent proche du building dont certains n’hésitèrent pas à tirer. Un des appareils se rapprocha un peu trop de ma position, j’en profitai pour lui sauter dessus. Le pilote, en panique, perdit le contrôle de l’appareil et se crasha dans le building.
Je sortis l’occupant de l’appareil en proie aux flammes pendant que des soldats arrivèrent sur le lieu du crash. Je levai les mains et me rendis, les combattre ne ferait qu’empirer la situation. Je savais que je devais convaincre les hauts-placés de la Défense Nationale de me laisser les aider et pour cela je devais les rencontrer personnellement.
05/03/15 à 14:53:19
"À ce moment, je portais mon armure" n'arrangerait pas les choses. Le soucis, c'est que les personnages rencontrés n'ont aucune réaction et encore moins de choses à dire face à cet homme doté d'une armure digne d'un film de science-fiction. C'est peut-être à travers eux que tu devrais nous le faire comprendre.
Au passage, le lecteur ne peut pas se représenter l'armure puisqu'elle n'a jamais été décrite.
Mais s'il la porte, ok. Au-delà de cela on ne sait pas s'il est à visage découvert ou non.
En écrivant, garde à l'esprit que le lecteur n'est pas dans ta tête. Il faut être précis dans tes descriptions pour qu'il se représente les actions, personnages et objets, comme tu les perçois. Le tout sans en faire trop. Il faut justement trouver le juste milieu.
Première chose à creuser pour t'améliorer. :sweet:
05/03/15 à 14:03:22
Oui il la porte encore, d'où le fait qu'il puisse se défaire aisément des menottes.
En soit, il porte pratiquement toujours l'armure sauf à certains moments de l'histoire.
Je voulais pas qu'à chaque chapitre il y ait une phrase du genre "à ce moment, je portais toujours mon armure". Du coup, j'ai recherché à ce que le lecteur essaye de comprendre lui même si le protagoniste porte ou non l'armure à ce moment là (C'est tout de même expliqué quand il l'enlève ou la remet).
C'est peut être une erreur de ma part d'avoir voulu faire comme ça au lieu de le préciser à chaque fois dans une petite phrase...
05/03/15 à 10:11:33
Porte-t-il encore son armure ?
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